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La fabuleuse histoire du donskoy

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Un soir de Févier 1986, Elena Kovaleva, professeur à l'Institut pédagogique d'État, rentrait chez elle avec sa fille. Sur une aire de jeux, sur son chemin,  elle a remarqué que des garçons jouaient au foot avec un sac en papier et il lui semblait entendre des petits cris. Elena leur prit le sac et y trouva un minuscule chaton qui pleurait. Elle a estimé que le chaton était âgé de 3 à 4 mois. C'était une jolie fille tortie et poilue. Elena ramena le chaton à la maison.

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Elle la prénomma Varvara, bien que certaines histoires lui donnent le nom de Varya. En grandissant, il n'y avait rien d'extraordinaire en elle, c'était juste un chaton. Cependant, des choses étranges ont commencé à se produire après environ 4 mois : le chaton a commencé à perdre lentement ses poils. Sa perte de poils a commencé sur la tête, puis sur le dos. Elena emmena la jeune chatte en consultation chez le vétérinaire qui pensa que Varvara était malade, évoquant plusieurs maladies : démodécie, dermatite, teigne? Un impressionnant programme de différents traitements fut mis en place, avec certains médicaments très difficiles à obtenir. Mais, malgré tous leurs efforts, son état ne s'améliora pas. Il fut finalement décidé de la laisser tranquille puisqu'après tout, elle semblait en bonne santé et avait un très bon appétit. En grandissant, elle continua à paraître en bonne santé et à perdre ses poils.     

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En 1989, Svetlana Volkova de Dnepropetrovsk (Ukraine) dans le cadre d’une exposition féline avec le club «Alisa»,  vint à Rostov-sur-le-Don (une communauté rurale russe). Elena et son amie Irina Nemykina (éleveuse de chats professionnelle passionnée) demandèrent à Inna, la fille d'Elena, de participer à l’exposition avec Varvara. Après seulement quelques heures de présence à l’exposition, Inna rentra à la maison car il lui fut demandé de quitter l’exposition, Varvara étant qualifiée de  chat « minable ». 

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Au cours de l'année suivante, Varvara a continué de grandir mais aussi de «se déshabiller». Au moment où le club «Alisa» organisa sa nouvelle exposition, elle n'avait plus que des poils derrière les oreilles, sur la queue et les pattes.

 

Irina qui était une éleveuse curieuse avait lu une courte note dans un magazine qui parlait de quatre chatons nus et sans poils qui étaient nés en Amérique du Nord. La race s'appelait Sphynx il y avait même une petite photo.  Et donc, après avoir comparé Varvara, elle dit à Elena "mon Dieu, c'est le Sphynx, le Sphynx nu".

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Cette fois, Elena décida de présenter elle-même Varvara à l’exposition féline, et elle y expliqua que Varvara était un Sphynx, comme les nouveaux chats sans poils récemment découverts en Amérique du Nord. Très peu de gens au salon en avaient même entendu parler, et aucun n'en n’avait jamais vu. Ils pensaient que le chat d'Elena ne pouvait être un chat en bonne santé puisque il était sans poils.

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Une 2ème année passa, et Elena et Irina décidèrent de présenter Varnara et ses chatons.

En effet 3 chatons étaient nés, dont le père était le chat Vasily, tous étaient sans poils et il était donc difficile de parler de maladie mais plutôt de génétique.

 

Ils furent bien mieux reçus lors de cette troisième exposition féline, mais, il n'y avait toujours pas d'intérêt réel pour ces chats.

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Le père des trois portées suivantes de Varnara fut un chat tabby bleu fumé nommé Dima. Ce processus d'élevage a vraiment confirmé leur suspicion que cette tendance à la «perte de poils» pourrait se reproduire dans chaque portée.

 

Voici comment Irina décrit sa première rencontre avec un des chatons de Varvara, c'est une chatonne  grise, drôle, hirsute, la queue est plate, la fourrure se déploie comme un écureuil. Une tête - avec calvitie, comme Varvara. «Le chat a été posé au sol,  non, ce n'est pas un chat, ça ne ressemble pas à un chat, et quand j'ai vu ses pattes et ses doigts, et elle a attrapé quelque chose avec ses mains qu'elle tient pour manger ce n'est pas un chat - c'est un vrai singe . Et puisque que c'est un singe, nous l'appèlerons Chita, comme dans le film. Donc, ce nom est resté. ”Dans la portée avec Chita, une autre chatonne nommée Shred, qui ne perdra pas son poil, elle est tortie et son poil est hirsute. Pendant cette période, Varvara, Chita et Shred ont participé à des expositions félines, elles ont été examinées par des experts, lors d'une des expositions Chita a même reçu un prix.

La troisième portée de Chita a amené une femelle différente des autres : elle naquit complètement glabre ! Irina l'a envoyée à Léningrad chez Irina Katzer, où elle vivrait avec son frère issu d'une portée précédente, Anton Mif. C'est ici qu'Irina a pris une décision : elle avait lu l'existence d'une race de chevaux, le Przewalski, où il avait été pratiqué de la consanguinité pour  reproduire et sauver cette lignée presque éteinte. Elle pensait qu'en  pratiquant de la consanguinité, elle fixerait les caractéristiques et les traits spécifiques dans cette race, et a alors décidé de marier Chita avec son fils.

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 Les chatons sont nés en février 1993, et encore une fois, il y eut un chaton nu, un mâle cette fois. Elle le prénomma Vicomte Mif. Un autre mâle de la même portée, Vityaz Mif, fut le premier à se rendre à Moscou.

 

Comme vous avez pu le lire au début de l'histoire, ces femmes pensaient qu'elles avaient un Sphynx canadien. Mais, après les premiers accouplements, la principale différence a été découverte : le gène responsable de la perte de poils de ces chats est dominant, à la différence du gène du Sphynx canadien qui est récessif. C'est-à-dire que lorsque vous croisez un Sphynx  avec un chat poilu, la première génération de chatons sera poilue. Ce n'est que vers la troisième génération de reproduction que vous verrez des chatons sphynx sans poils. Avec le Donskoy, les chatons seront nus ou perdront leurs poils dès la première génération. Par conséquent, le nom a été changé pour Don Hairless, et est appelé aujourd'hui Donskoy ou Donsky.

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Le Donskoy est aujourd’hui internationalement reconnu.

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Le caractère

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Le caractère du Donskoy étonne autant que son physique.

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Toujours curieux de tout, c’est une race au tempérament très extraverti qui explore tout et partout, sans cesse à la découverte de son environnement.

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Il est extrêmement proche de l’homme et ne supporte pas la solitude, il est donc important qu’il y ait une présence humaine ou animale dans son quotidien.

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La santé

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Il n’y a pas de maladie particulière connu chez le Donskoy.

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Comme pour tous les chats, le Donskoy fait sa « toilette » à plusieurs reprises dans la journée, il n’est donc pas nécessaire de le laver. Vous pouvez passer un gant de toilette si vous le désirez.

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Le donskoy peut avoir plusieurs textures de peau : Les nus dont la peau est glabre et élastique avec un toucher qui évoque un peu le caoutchouc.

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Les velours où la peau est recouverte d’un duvet très court, parfois à peine visible, qui évoque la peau de chamois. Les brush où le poil est court, bouclé et dur. 

 

Toutes les couleurs de robe et d’yeux sont admises.

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